Coronavirus Asie Europe Amérique. Et en Afrique … ?

Vous avez peut-être vu l’interview de ce jeune médecin, Papy’s Lamé de l’ONG Alima, au sujet de la situation au Sénégal et en Afrique en général sur France 5. { C L’hebdo du 04/04/2020  à 46′:35″ } Pragmatique il nous a expliqué les facteurs défavorables africain, manque de matériels de protections, de réanimation, manque de personnel qualifié, de respirateurs… Et les facteurs favorables qui pourraient amoindrir la virulence de cette épidémie et particulier la jeunesse de sa population, jeunesse qui semblerait moins touchée par les formes graves de l’infection.

Cette Interview m’a fait penser à une anecdote que j’ai vécue au Sénégal et à une leçon « d’africanité » qui m’a été donnée.

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Que prédisaient les voyants, médiums et autres astrologues pour 2020…

Confinement oblige, on s’occupe l’esprit comme on peut dans notre bistrot virtuel. Dans cette immensité galactique qu’est la réflexion philosophique – sauf peut-être pour Spinoza – une idée a germé après quinze jours de méditations transcendantales genre ermite tibétain : « Que racontaient en fin d’année dernière nos devins modernes sur l’année 2020 ?

Nos mages sont aujourd’hui à la pointe de la technologie, et outre des voyances personnelles par SMS ou le magnétisme à distance (38€ de l’heure) ils ont des sites Web, chaines TV YouTube et boutiques en ligne. Comme il n’y a pas encore de restriction au déplacements sur la toile, nous avons été faire un tour du côté de la prédiction numérique.

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L’Humanité ébranlée et la Société effondrée par un petit machin…

C’est le plus beau texte que nous avons pu lire Au Coin du Comptoir depuis le début de cette crise. Ah les dizaines de posts de réinformation, les centaines de reprises de titres de médias, les fake-news et les informations bidons encombrent les réseaux sociaux, mais de réflexion point !

Docteur Hassan Mahamat Idriss

Ce texte est signé par un certain Moustapha Dahleb. Dans la vraie vie l’auteur de cette réflexion est Enseignant-chercheur à l’université Jean Moulin de Lyon. Membre actif de la Diaspora africaine lyonnaise, il est également. Quand il retourne dans sons pays, il enseigne à l’université de N’Djamena. Tchadien de naissance et panafricanisme convaincu, Docteur Hassan Mahamat Idriss, puisque c’est sa vraie identité, intervient à l’Institut d’Études Politiques Léopold Sédar Senghor de Dakar auprès de de Mme Anne-Marie Fall.

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Pendant cette période exceptionnelle on partage tout ce qu’on peut… (Épisode 2)

Résumé de l’épisode précédent

Comme précédemment, bin oui on se répète puisque c’est l’épisode 2 (!), peu savent qu’Au Coin du Comptoir on a aussi notre modeste médiathèque. Elle date un peu, suite à une absence de quatre ans due à quelques problèmes de santé, mais il y en a quelques-unes qui devraient intéresser ceux qui – il doit en avoir un certain nombre – ont du temps, qui aiment les expos, qui en ont raté d’intéressantes et qui seraient, heureux hasard, dans notre médiathèque.

Oh bien sûr, ce n’est pas ARTE mais on a bricolé quelques vidéos au fur et à mesure en se disant qu’il est aujourd’hui possible de partager ce que l’on a eu la chance de voir et que finalement ça fait aussi progresser dans « Premiere Pro CS6 » (on fait avec ce qu’on a !).

Encore des précisions techniques, ça fonctionne en plein écran et la plupart des vidéos sont sonorisées quand YouTube ne m’as pas viré le son à cause des droits d’auteurs. D’autre part, ne pas oublier que l’un des avantages de la vidéo c’est l’arrêt sur image, et pour les expos c’est mieux !

Voici une seconde sélection. Si vous aimez, dites le moi dans les commentaires du Blog -c’est fastoche, il suffit de s’inscrire – et nous aurons quelques épisodes supplémentaires.

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Pendant cette période exceptionnelle on partage tout ce qu’on peut…

Pendant cette période exceptionnelle on partage tout ce qu’on peut…

Peu savent qu’Au Coin du Comptoir on a aussi notre modeste médiathèque. Elle date un peu, suite à une absence de quatre ans due à quelques problèmes de santé, mais il y en a quelques-unes qui devraient intéresser ceux qui – il doit en avoir un certain nombre – ont du temps, qui aiment les expos, qui en ont raté d’intéressantes et qui seraient, heureux hasard, dans notre médiathèque.

 

Oh bien sûr, ce n’est pas ARTE mais on a bricolé quelques vidéos au fur et à mesure en se disant qu’il est aujourd’hui possible de partager ce que l’on a eu la chance de voir et que finalement ça fait aussi progresser dans « Premiere Pro CS6 » (on fait avec ce qu’on a !).

Encore deux précisions, ça fonctionne en plein écran et la plupart des vidéos sont sonorisées quand Youtube ne m’as pas viré le son à cause des droits d’auteurs.

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La démocratie du « C’était dans le programme du Président… »

Comme partout au coin du comptoir il y a les pour et les contre. Pour Macron, contre Macron, pour les syndicats, contre les syndicats, pour la grève, contre la grève pour les régimes spéciaux, contre les régime spéciaux , …

Impossible de les mettre d’accord et l’affaire est parfois chaude. Chez les « contre » il y a ceux qui sont contre tout en général genre Schtroumpf grincheux. Ceux qui sont contre le gouvernement de façon inconditionnelle, peu importe ce qui est proposé. Avec eux la discussion est plutôt rapide, pas besoins d’argumenter, un peu simplets ils sont simplement contre… Ensuite il y a ceux qui sont contre « cette loi », « cette réforme », cette gouvernance », avec arguments. Enfin il y a les « pour », les inconditionnellement pour tout, pour le pouvoir et tout ce qu’il propose, et les sélectifs avec ou sans arguments comme les « contre ». Depuis fin 2018 jusqu’aux récentes grèves contre la réforme de la retraite les « pour » et les « contre » ont du grain à moudre et les matières à discussion ne manquent pas.

Les argumentateurs « contre » décryptent les rapports, les chiffres, les commentaires pour essayer de comprendre avant de convaincre. De quoi les gilets jaunes sont-ils le symptôme ? D’où vient cette contestation, cette demande de démocratie directe ? Quel est l’avenir des Service Public, faut-il les privatiser ? Faut-il réformer notre système de retraite ? Les système par répartition est-il obsolète ? Autant de questions simultanées qui sèment la zizanie au moment de l’apéro.

Les argumentateurs « pour », eux aussi décryptent les rapports, les chiffres, les commentaires pour essayer de comprendre avant de convaincre. Moins critiques face à la parole gouvernementale, ils reprennent souvent les éléments de langage du gouvernement qui font le tour des médias pour rassurer les sceptiques et les indécis. Enfin, lorsqu’ils sont à court d’arguments, de chiffres et de rapports ils assènent l’argument final qui devrait clore toutes discussions et contestations.

… de toute façon c’était dans le programme du président, il a été élu démocratiquement et il fait ce qu’il a promis

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Et voilà, il ne reste plus qu’à attendre que le quinquennat se termine pour essayer un autre programme et espérer qu’il soit plus consensuel ?

Cela a laissé songeur l’un des piliers du bar qui au bout d’un moment s’est mis à penser tout haut :

Perso, j’ai voté pour ce président au second tour pour ne pas laisser celle qui les voit partout « Et ils sont là ! Ils sont dans les campagnes, dans les villes, ils sont sur les réseaux sociaux ! » comme Jeanne d’Arc son icône…

Par contre au premier tour je n’ai pas voté pour lui comme 76% des électeurs qui ont comme moi préféré d’autres programmes ! Alors, son programme présidentiel doit-il s’imposer sans discussion ?

Bonne question…

La suivante : faudrait-il changer nos institutions pour plus de démocratie ?

Du « Prix de l’Inégalité » et du retour vers le futur

Loi travail, sujet chaud depuis sa présentation. Le débat, un temps tripartite dans le cadre du dialogue social, État, syndicats des travailleurs, syndicats patronaux, s’est étendu aux étudiants et lycéens puis à ce drôle de rassemblement citoyen,  #nuitDebout. Pourquoi cette pétaudière qui aboutit aujourd’hui à une crise de la représentativité ? Pourquoi, sous prétexte de cette loi, toute une jeunesse s’assied en rond sur les places publiques ?

Nuit_Debout_-_Paris_-_42_Mars_01

Cerveaux vides comme disent certains ? Bobos intellos des métropoles en mal de contestation ? Au Coin du Comptoir on trouve ces réflexions à deux neurones un peu courtes. Notre conclusion à l’heure de l’apéro est que nous somme face à une crise de représentativité. Tant chez nos politiques en mal de projets, perdus dans des stratégies électorales, que chez les syndicats confrontés à une perte d’adhérents et à des hésitations entre des stratégies progressistes ou conflictuelles. Les citoyens ne se sentent plus représentés et recherchent de nouvelles voies dans des mouvements où il leur semble pouvoir s’exprimer.

Ça c’était le début d’un brouillon laissé en plan au Coin du Comptoir en avril 2016. On fait un petit retour vers le futur…

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Il serait temps de ré-ouvrir le bistrot…

Suite à quelques problèmes de santé votre serviteur était obligé de se tenir à l’écart des comptoirs. Le fait est qu’il a repris temporairement le dessus et que je crois qu’il est temps de rouvrir la boutique.

Aucoindu comptoir accueil

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Le Prix de l’Inégalité…

J’emprunte à l’un des livres de Joseph Stiglitz, le prix Nobel d’économie 2001, le titre de mon billet. Dans son ouvrage de 2012 il explique pourquoi notre système économique ne fonctionne plus pour une majorité de la population, pourquoi l’inégalité s’aggrave, « du jamais vu depuis les années trente » et quelles en sont les conséquences. Pour moi, le mouvement des gilets jaunes en est l’une des conséquences.

Beaucoup de commentateurs de ce mouvement ont, soit le nez dans le guidon en expliquant que tout est venu de la goutte de gazole qui a fait déborder le vase des taxes écologiques mettant en cause les mesures prises par le gouvernement Macron, soit des commentaires partisans à but exclusivement politique qui, suivant leurs opinions, prônent la fermeté de la ligne suivie par le président ou y mêlent immigration, assistanat, les obsessions habituelles de politiques en quête de réhabilitation.

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Les Gilets Jaunes, Nestor, Denis Robert et les Premiers de Cordée…

Bon, c’est vrai, il y a un bail que je n’ai pas été faire un tour du coté du Coin du Comptoir ! Quelques ennuis de santé m’ ont interdit la fréquentation de mon bistrot préféré – vous savez ce que c’est, quand on est souffrant on est un peu à l’ouest – . Tout n’est pas encore rentré dans l’ordre mais comme la tête va mieux le reste devrait suivre…

Gilets jaunes

Les évènements n’avaient pourtant pas manqué depuis cet arrêt maladie et j’entendais de loin le Comptoir bourdonner des conversations sur les primaires, la présidentielle, Trump, Macron, l’Europe, les migrants, …, et ces derniers jours sur les gilets jaunes. Le jaune fluo n’est pas ma couleur préférée mais j’ai trouvé l’idée de marquer le raz le bol général de la dernière (et la suivante) augmentation de la fiscalité sur les produits pétroliers très futée. Se servir d’un équipement obligatoire à tout automobiliste comme signe de reconnaissance pour ceux qui sont dans l’obligation de brûler du pétrole pour vivre est tout simplement génial.

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