Quand Stiglitz (prix nobel d’économie ) nous rejoint à l’apéro…
Tous les économistes libéraux ne sont pas des fanatiques de la rigueur, de l’austérité, accrochés au dogme de l’Etat dépensier, empêcheur de commercer en rond. Pour ceux qui prennent la bonne parole auprès de Milton Friedman, les services publics avec leur cohorte de fonctionnaires incapables et privilégiés doivent disparaitre au profit du privé. Le Marché doit tout réguler de sa main tutélaire et tout ce qui peut ramener de l’argent doit être privatisé.
Outre les gens du FMI et de la Banque Mondiale qui ont mis de l’eau dans leur vin après l’échec des mesures prises pour redresser les pays en crise, un certain nombre d’économistes libéraux objectifs ont révisé leurs positions face à la dérèglementation, à la dérégulation qui s’est accentuée depuis les années 80. Stiglitz en est un. Après » Le Triomphe de la cupidité » publié en 2010 et » Le Prix des Inégalités « , il a analysé les causes de la crise économique de 2008 et a déboulonné un certain nombre de dogmes que continuent à suivre d’autres économistes et que s’évertuent à appliquer de nombreux gouvernements.
Mediapart publie une tribune du prix Nobel de l’économie Joseph Stiglitz. Le texte original en anglais a été publié dans le quatrième numéro du magazine d’opinion publique européenne Queries . Nous avons extrait de cette tribune quelques passages qui devraient inspirer nos gouvernements, la Commission Européenne, et conforter les mouvements citoyens comme le Collectif Roosevelt ou ATTAC et des économistes hétérodoxes comme le mouvement des Économistes Atterrés, Indignés et bien d’autres.
Cette tribune vient opportunément éclairer les politiques du genre pacte de stabilité européen ou pacte de responsabilité français en discussion actuellement et dont nous avons déjà discuté lors de nos derniers apéros.
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S’il n’y a pas matière à nous conforter dans nos opinions d’observateurs de café du commerce, on ne sait pas ce qu’il vous faut. En tout cas, les amateurs d’apéros économiques sont rassurés, leurs idées ne sont pas le produit d’une consommation excessive d’alcools !!
Publié le 27/06/2014, dans économie, politique, et tagué agences de notation, économie, bankster, compétitivité, crise économique, crise financière, dette grecque, experts économique, mondialisation, néolibéralisme. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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